fife jose arnold

LE FIFE FANCY

SECTION SPECIALISEE DE CANARIS DE FORME ET DE POSTURE

Sous l'égide du BOSSU BELGE

 

 

 

Le picage

Sous le terme de picage on parle de l’arrachement des plumes par les canaris eux-mêmes ou par leur congénères.

 

Il ne s’agit pas, en l’occurrence, d’une maladie, mais plutôt d’habitudes vicieuses contractées par des oiseaux de santé délicate ou dont la résistance a été amoindrie soit par une infection antérieure (entérite, diphtérie, maladie du foie, anémie…), soit par des parasites internes ou externes.

 

Il est à noter que c’est en période de mue et principalement chez les jeunes oiseaux que ce problème est le plus souvent constaté.

 

Elle est due au confinement des sujets atteints, confinement indubitable dans les couveuses, les batteries et moins net mais réel dans les petites volières situées dans des endroits sombres et mal aérés. En effet, le surpeuplement est une des causes du picage.

  Les oiseaux carencés « piquent » leurs voisins et ces derniers ne tardent pas à imiter leur geste néfaste ; aussi le picage doit-il être énergiquement combattu non seulement par isolement des oiseaux concernés, mais aussi par l’adjonction à la ration des éléments nutritifs que les oiseaux cherchent à trouver sur leurs congénères, et enfin par l’octroi, si possible, de grands espaces ensoleillés.

 

Les nombreuses constatations effectuées permettent d’affirmer que cette affection a pour cause principale une alimentation défectueuse ou irrationnelle.

 

Il s’agit parfois d’une carence en matières protéiques qui disparaît lorsqu’on distribue aux oiseaux une nourriture suffisante en protéines ; plus fréquemment on a affaire à une carence minérale que l’administration de calcium sous forme de grit ou de coquilles d’huîtres, et surtout d’huile de foie de morue ne tarde pas à vaincre.

 



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